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 Brussels Airport, 2 décembre 2017, un Boeing 737-300 heurte violemment la jetée A du terminal lors de son arrivée à la porte d’embarquement.
L’impact provoque une fuite de kérosène dans l’un des réservoirs de l’avion et un incendie entraînant la combustion de matières dangereuses transportées dans sa soute.
Des morts et des blessés sont à déplorer dans l’avion; la jetée doit être évacuée suite à la fumée toxique envahissante.


 Heureusement ce n’était que le scénario d’un exercice catastrophe de grande envergure.
Tous les deux ans, l’AESA – Agence Européenne pour la Sécurité Aérienne – impose cet exercice pour tester les directives prescrites dans son PPU – Plan Particulier d’Urgence et d’Intervention.
 Afin d’être le plus proche de la réalité, la plupart des actions étaient simulées en faisant appel aux divers départements des autorités aéroportuaires (service incendie, sécurité, contrôle aéroportuaire etc) ainsi que des organisations compétentes en la matière de la Province du Brabant Flamand (Protection Civile, services incendie des communes etc.), de la Croix Rouge Flamande et de la Police Fédérale. A cette occasion plus de deux cent cinquante personnes, figurants, secouristes et autres membres d’intervention étaient mobilisés. De nombreux observateurs habillés de vestes bleues suivaient le déroulement des opérations en vue d’y apporter les améliorations après analyse de celles-ci.


 D’après une première évaluation, l’exercice s’était déroulé comme prévu. « Lors du débriefing, nous passerons toutes les étapes en revue de manière détaillée, mais je peux d’ores et déjà vous communiquer que tout s’est bien passé », indique Florence Muls, la porte-parole de Brussels Airport Company. « Dans cette simulation, nous sommes partis d’un scénario très, très grave. L’objectif est en effet de permettre à toutes les parties prenantes de pouvoir prêter attention à une éventuelle amélioration de leurs méthodes de travail. »