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News 2021
Une nouvelle identité pour Brussels Airlines.
Le 18 novembre, Brussels Airlines a présenté une nouvelle
identité de marque, confirmant sa position sur le marché en tant que
compagnie aérienne nationale de la Belgique. Des couleurs actualisées,
un nouveau logo et une nouvelle livrée d'avion sont les signes visuels
du nouveau chapitre de la compagnie, qui se déclare prête à relever les
défis futurs et souligne à nouveau l'importance de la marque belge.
Dans un environnement de marché très concurrentiel et après de
nombreuses années de croissance mais de rentabilité insuffisante,
Brussels Airlines a décidé en 2020 de se réorienter et de lancer le
déploiement de son plan de redressement appelé Reboot Plus afin
d’assurer un avenir structurellement durable à l'entreprise à partir de
2022. Outre le travail sur la structure globale des coûts, il
vise également à simplifier radicalement la façon de travailler, à
alléger l'organisation et à remodeler le réseau et le rapprochement de
Brussels Airlines des Network Airlines du Lufthansa Group. Brussels
Airlines a presque finalisé la phase de restructuration qui réduit la
taille de la flotte de 30% et les effectifs de 25%. La compagnie
est entrée dans une seconde phase d'investissement stratégique dans le
service à la clientèle, dans l'efficacité, dans le développement des
employés et dans les outils, afin de créer pour l'entreprise un avenir
rentable et à long terme.
« Nous voulons marquer clairement le début du nouveau Brussels
Airlines. Pour nos clients, qui méritent le meilleur, mais aussi pour
nos employés, qui sont engagés dans la transformation que nous amenons
et à laquelle ils contribuent chaque jour. C'est pourquoi nous vous
présentons aujourd'hui la traduction visuelle de notre nouveau départ.
Avec cette nouvelle identité de marque, nous sommes prêts à montrer à
nos clients, nos employés et nos partenaires que nous tournons une
page. En tant que l'une des quatre compagnies aériennes de réseau du
groupe Lufthansa, nous ouvrons la voie à un avenir prometteur. Nous
considérons cette nouvelle identité de marque comme un symbole de
confiance dans notre entreprise, soulignant à nouveau notre identité de
compagnie aérienne nationale de la Belgique. » Peter Gerber, CEO
de Brussels Airlines.
La nouvelle identité de marque comprend une nouvelle version des
couleurs rouge et bleu caractéristiques de Brussels Airlines, désormais
un rouge plus profond et une nuance de bleu plus foncée. Le "b"
pointillé, qui orne aujourd'hui les queues de sa flotte, fait place à
neuf points de tailles différentes en forme de carré, pour représenter
la diversité de ses clients, de ses destinations et de ses employés.
Aucun point n'est identique. Le logo actualisé utilise également une
nouvelle police de caractères, plus moderne. Les deux mots du nom de la
marque sont désormais superposés, le mot "brussels" prenant plus
d'importance avec sa taille plus grande pour souligner l'identité belge
de la compagnie aérienne. La nouvelle livrée de l'avion montre un zoom
sur le logo en pointillé sur les queues, un corps blanc frais et une
continuation de points dans différentes nuances de bleu et de gris.
Outre la nouvelle identité visuelle, la nouvelle identité de
marque se traduit également par un nouveau slogan : "You’re in good
company".
« Nous avons choisi un slogan qui souligne notre atout le plus
précieux, à savoir l'hospitalité offerte à nos passagers par notre
incroyable personnel. Leur façon de travailler, face aux clients et
dans les coulisses, garantit que nos passagers sont entre de bonnes
mains. En nous engageant à la transparence, en nous investissant vingt
quatre heures sur vingt quatre et sept jours sur sept et en veillant à
ce que nos passagers soient assis ensemble sans supplément, nous
voulons offrir à nos clients ce qui compte vraiment pour eux. Pas de
petits caractères, juste du bon sens ». Michel Moriaux, Head of
Marketing de Brussels Airlines.
« Je tiens à remercier sincèrement tous les collègues de Brussels
Airlines qui ont contribué de quelque manière que ce soit à
l'importante étape d'aujourd'hui dans notre histoire. Tout en allant
vers un New Brussels Airlines, l'accent mis sur les coûts et la
durabilité reste de la plus haute importance pour nous. Pour éviter de
créer des déchets et des coûts de production élevés, notre nouvelle
identité de marque sera mise en œuvre de manière progressive. Par
exemple, nos avions ne seront pas repeints avant leur date d'échéance,
afin de ne pas gaspiller d'argent, de ressources ou de peinture. Par
conséquent, la remise en peinture de la flotte prendra plusieurs
années. Cela signifie également que vous rencontrerez toujours notre
"ancienne" marque, car nous nous engageons à utiliser les ressources
jusqu'à ce qu'elles soient épuisées ou qu'elles aient atteint leur date
d'expiration. » Wencke Lemmes, Head of Customer Experience, Product and
Marketing de Brussels Airlines.
Luc Barry - Novembre 2021
A400M CT-04, Belgian Air Force.
Le jeudi 23 septembre, le quatrième A-400M du 15eme Wing est arrivé à Melsbroek.
Parti en début d'après-midi de Séville vers la Belgique, il a fait un passage bas suivi de l'atterrissage aux environs de 16h.
Philippe Deweert- Octobre 2021
Présentation des Gulfstream G280 et G500.
Le 29 juin, à l’occasion de la tournée européenne de présentation des Gulfstream G280 et G500 chez
Luxaviation Belgium,
à l’ aéroport international de Courtrai, le CEO Ward Bonduel de la
firme belge spécialisée en aviation d’affaire a fait le point sur la
situation dans ce secteur d’activité depuis l’apparition de la
pandémie, ainsi que sur le nouveau concept LXA Flyer Program.
Le LXA Flyer Program, inauguré par Luxaviation, vise la clientèle utilisatrice de jets d’affaires
désirant
se rendre dans les endroits inaccessibles à ce type d’avions mais
cependant entourés de nombreux aérodromes uniquement capables
d’accueillir des avions de moindre capacité comme par exemple la région
de Saint Tropez. Le choix s’est porté sur le bimoteur Textron - Beech
B250 Turbo Kingair, concurrent du monomoteur Pilatus PC12 déjà
largement utilisé en Belgique, capable de transporter un maximum de dix
passagers mais ramené à six sièges confortables sur une distance
maximum de 3185 km. Cet avion a été choisi pour son prix de vente
concurrentiel, ses frais d’opération réduits ainsi que sa capacité
d’utiliser des pistes courtes où ne peuvent se poser les jets. Cinq
exemplaires ont été commandés pour opérer sous AOC luxembourgeoise;
deux sont déjà opérationnels, l’un à partir de Luxembourg et l’autre
depuis Courtrai. Un modèle de type 260, à l’avionique améliorée, sera
livré dans le courant de l’année et le suivant arrivera l’année
prochaine.
Selon Ward Bonduel, la Covid 19 a fait en sorte que de nouveaux
entrepreneurs se sont tournés vers le marché des avions d’affaire car
la demande pour les vols à l’intérieur de l’Europe est en croissance
tandis que les frontières vers les États-Unis restent toujours fermées.
Bien que lors du premier lockdown, en avril et mai 2020, les activités
aériennes se soient arrêtées, celles-ci ont repris en juin. Les vols
intra - européens ont connu une augmentation de 15 à 20 % par rapport à
l’année passée, suite à la réduction drastique de l’offre des liaisons
régulières des compagnies aériennes.
La firme américaine Gulfstream Aerospace filiale du groupe
General Dynamics, encore non présente en Belgique en ce qui concerne
les jets d’affaire, désire prendre place dans la niche des avions
privés de grande capacité (large and midsize businessjet) sur le moyen
et long - courrier, marché actuellement dominé en Belgique par Dassault
et Bombardier. Le G280, long - courrier biréacteur de moyenne capacité
est capable de traverser l’Atlantique sans escale avec quatre passagers
à bord et deux membres d’équipage dans une cabine de 7,25 m de long;
2,11 m de large et d’une hauteur d’1,85 m. Le G500 est également un
long courrier mais de plus grande capacité soit huit sièges et trois
membres d’équipages dans une cabine de 12,65 m ; 2,31 m de large et
haute de 1,88 m.
|
G280 |
G500 |
|
|
|
PREMIER VOL |
11/12/15 |
18/05/15 |
AUTONOMIE MAX |
6667 km |
9635 km |
HUBLOTS |
19 |
14 |
LONGUEUR |
20,37 m |
27,79 m |
ENVERGURE |
19,2 m |
26,3 m |
HAUTEUR |
6,5 m |
7,77 m |
MOTEURS/PUISSANCE |
HONEYWELL 7250G / 7624 lb |
PRATT WHITNEY PW814GA / 15144 lb |
PLAFOND |
13716 m |
15545 m |
POIDS MAX AU DECOLLAGE |
17962 kg |
36106 kg |
VITESSE DE CROISIERE |
850 km/h |
904 km/h |
PASSAGERS |
4-10 |
8-19 |
G280
G550
Luca Barry - Août 2021
Le tour du monde de Zara Rutherford.
Ce mercredi 18 août, la jeune pilote anglo-belge, âgée de dix neuf ans,
Zara Rutherford a entamé la première étape de son tour du monde en
solitaire, au départ de l’aéroport international de Courtrai.
Son espoir est de battre l’actuel record féminin, réalisé par
l’américaine Shaesta Waiz, née en 1987 de parents réfugiés afghans, la
plus jeune femme a avoir parcouru le globe en solo de mai à octobre
2017 à bord d’un monomoteur Beech Bonanza A36.
Ayant terminée ses études secondaires de mathématiques, économie
et physique en Belgique et en Angleterre, la jeune fille souhaite
poursuivre des études universitaires en informatique et rêve à devenir
un jour astronaute.
Elle a été élevée dans le monde de l’aviation dés sa naissance,
par des parents passionnés d’aviation et de grands voyages: son père
Sam, citoyen anglais, a servi pendant huit ans comme pilote
d’hélicoptère aux quatre coins du monde dans la British Army Air Corps
pour s’occuper ensuite d’organisation de voyages et rallyes aériens
exotiques dont les Vintage Air Rallye mettant en scène des avions de
collection. Sa mère Béatrice De Smet, Belge, juriste de formation,
photographe et détentrice d’un licence de pilote privé possède une
solide expérience acquise au cours de nombreux voyages effectués
principalement en Afrique et en Asie depuis plus de vingt ans. C’est
ainsi que Zara se retrouve à l’age de quatre mois dans un cockpit
d’avion de tourisme et depuis ses six ans elle accompagne ses parents
aux quatre coins du monde; débute des cours de parachutisme à onze ans
et entreprend des cours de pilotage trois ans tard.
Largement influencée par les pionnières féminines de l’aviation,
ses principaux modèles sont Lilian Bland, première anglaise à
concevoir, construire et piloter son propre avion en 1910; Bessie
Colleman, première aviatrice américaine de race noire à obtenir une
licence de pilote; Valentine Tereshkova première cosmonaute russe et
première femme dans l’espace ainsi qu’ Amelia Earhardt, première femme
d’origine américaine à traverser l’Atlantique en solo.
Malgré son jeune age, l’aviatrice bénéficie déjà d’une solide
expérience, ayant effectué la traversée de l’Atlantique Nord et divers
voyages de reconnaissance dans le monde à bord d’avions de tourisme
notamment en Égypte, au Canada, au Groenland, aux États Unis, en
Jordanie et en Arabie Saoudite.
La jeune et dynamique pilote souhaite encourager les jeunes à
réaliser leurs rêves et promouvoir d’une part l‘étude des sciences, des
mathématiques, de la technologie via la fondation Dream Soars crée par
Shaehasta Waiz et d’autre part permettre aux jeunes filles défavorisées
d’accéder aux connaissances informatiques via Girls Who Code, deux
organisations caritatives lui tenant particulièrement à cœur.
Le trajet traverse cinquante deux pays et états; d’une longueur de
50100 km il arrivera à son terme en principe le 4 novembre lors du
retour à Courtrai. La première section passe par la Grande Bretagne,
l’Écosse, l’Islande et le Groenland. Ensuite direction le Canada (Goose
Bay, Montréal) et les États-Unis (New York, Jacksonville, Miami), les
Îles Vierges Britanniques et les îles Grenadines. Petite incursion en
Amérique Latine (Colombie); remontée en Amérique Centrale (Panama,
Costa Rica, Honduras et Mexique) et les États Unis (dont Phoenix, Los
Angeles, San Francisco, Reno, Seattle et Anchorage). Cap vers l’est de
l’Asie (Russie, Mongolie et Chine) et le sud du continent (Philippines,
Malaisie, Indonésie, Singapour, Thaïlande, Myanmar, Bangla Desh, Inde
et Pakistan). Passage par le Moyen Orient (Émirats Arabes Unis et
l’Arabie Saoudite) et incursion en Afrique du Nord (Égypte). Retour en
Europe via la Grèce (Heraklion), la Bulgarie, la Slovaquie, la
Tchéquie, l’Allemagne et la France.
L’avion utilisé est un Shark Aero Ultralight, ULM multi-axes
biplace tandem haut de gamme construit en Slovaquie. Sa structure est
en composite fibre de carbone et fibre de verre et son empennage en
forme d’aileron de requin (shark en anglais) est à l’origine de son
nom. Il est équipé d’un moteur Rotax 91ULS de 100cv, d’un train
rétractable et d’une hélice à pas variable. Il se contrôle au moyen
d’un joystick latéral en main droite et la manette des gaz est
commandée de la main gauche. Considéré comme étant le plus rapide dans
sa catégorie, la vitesse maximale de croisière est 300 km/h avec un
poids à vide compris entre 295 et 325 Kg et le poids maximum au
décollage est entre 480 et 600 Kg suivant la configuration. En vue du
raid, les deux réservoirs de chacun 100 L dans les ailes sont complétés
par un réservoir supplémentaire qui remplace le siège arrière et
augmente le rayon d’action à 3500 km avec une consommation horaire de
15 L. Le premier vol s’est effectué le 19 août 2009 et le record de
vitesse pour ULM de 303km/h homologué par la FAI – Fédération
Aéronautique Internationale- atteint le 30juin 2015. L’envergure est de
7,90 m; la longueur 6,85 m et la hauteur 2,5 m pour une surface alaire
de 9,5 m carré.
Pour suivre en direct le parcours :
https://flyzolo.com/route/
Luc Barry- Août 2021
La co-entreprise BeLightning démarre son programme d’empennages horizontaux du F-35.
BRUXELLES,
1er juin 2021 – La co-entreprise (joint venture) BeLightning, composée
d'Asco Industries, Sabca et Sonaca Group, a officiellement démarré ses
activités de fabrication d’empennages horizontaux et de composants
connexes pour l'avion de combat de 5ème génération de Lockheed Martin,
le F-35 Lightning II. Ce travail se fera en coordination avec Lockheed
Martin, le fabricant du F-35, et de BAE Systems, qui détient le contrat
de production des empennages horizontaux du F-35. Cette étape
importante intervient après la signature d'un accord de mise en œuvre
entre Lockheed Martin et BeLightning.
"Grâce au F-35 et à BeLightning, Lockheed Martin travaillera avec ses
partenaires industriels belges Asco Industries, Sabca et Sonaca pendant
de nombreuses années sur cet important projet qui apporte une
technologie et des emplois significatifs à la Belgique", a déclaré
Bridget Lauderdale, vice-présidente et directrice générale du programme
F-35. "Nous sommes fiers de poursuivre notre partenariat de longue date
avec l'industrie belge, que nous avons établi il y a plusieurs
décennies déjà grâce à notre travail sur le programme des F-16."
BeLightning, Lockheed Martin et BAE Systems vont maintenant renforcer
la capacité de production en Belgique pour produire des empennages
horizontaux. Lockheed Martin et BAE Systems travailleront aux côtés de
l'industrie belge pour développer les compétences et l'expertise
nécessaires en Belgique au soutien du programme F-35. BeLightning
livrera les empennages horizontaux à BAE Systems.
Les travaux seront menés sur trois sites de production : La production
de composites sur le site de Sabca à Lummen, la
production de produits métallurgiques sur le site d'Asco Industries à
Zaventem et l'assemblage final sur le site de la Sonaca à Gosselies. La
construction et l'installation de machines ultramodernes commenceront
bientôt dans tous les sites. L'objectif est de soutenir la livraison de
pièces dédiées notamment aux avions belges et la production complète à
partir de 2025, avec l'objectif d'avancer cette date au maximum.
Ce projet est le résultat direct des engagements d'intérêt essentiel de
sécurité pris dans le cadre du programme F-35, qui offrent aux
entreprises belges des possibilités de participation industrielle.
L'objectif du projet est de construire un minimum de 400 empennages
horizontaux représentant environ 400 millions de dollars américains de
revenus estimés et la création de 200 opportunités d’emploi direct à
temps plein pour la production de ces pièces pour les trois
entreprises.
Le gouvernement fédéral belge a approuvé la création d'un mécanisme de
financement avec l’implication du SPF Economie et la participation de
la Société fédérale de participations et d'investissement (SFPI) pour
financer les investissements nécessaires à la fabrication de ces pièces
hautement critiques. Ces investissements renforceront encore la base
industrielle et technologique de la défense en Belgique.
Benoît Denet - Juin 2021
Signature de l’accord pour la construction de première tour de contrôle numérique en Belgique.
Ce mardi 25 mai, au siège de la Sowaer (1) à Namur, a été signé
par Georges Gilkinet Ministre fédéral de la Mobilité; Jean Luc Crucke
Ministre wallon des Aéroports, Johan Decuyper CEO de Skeyes
(2) et Nicolas Thisquen président du comité de direction de Sowaer,
l’accord qui entérine l’implantation du premier centre de tours de
contrôle numériques en Belgique. Suite à la rénovation des tours de
contrôle des aéroports de Liège et de Charleroi, les travaux auraient
entraîné pendant plusieurs années l’indisponibilité de celles ci,
d’autant plus que ces aéroports ne disposent pas de tours de secours en
vue d’assurer la continuité des activités. Les études réalisées par
Skeyes et Sowaer en 2017-2018 ont mené à la mise en partenariat des
compétences des deux sociétés pour la construction d’un centre de tours
de contrôle numériques en estimant qu’il s’agit de la solution la plus
appropriée sur le long terme.
Grâce aux nouvelles technologies de réalité augmentée, avec
caméras ultra-modernes installées sur les aéroports, les contrôleurs
aériens pourront gérer à distance les mouvements d’avions sur le tarmac
et à leur approche. Cette nouvelle technologie fournira aux
contrôleurs beaucoup plus d’informations que celles dont ils
disposent à l’œil nu, notamment lors de mauvaises conditions
atmosphériques et en particulier pour la détection d’oiseaux pouvant
gêner les avions aussi bien au décollage qu’à l’atterrissage. Grâce à
la centralisation des services de la navigation aérienne des aéroports
de Liège et de Charleroi ceux-ci gagneront en efficacité économique et
opérationnelle.
La Sowaer construira un bâtiment – Remote
Tower Center – et y déplacera également son siège social dans le parc
d’activité Ecolys à Namur, choisi pour son équidistance entre les deux
aéroports concernés. Elle sera responsable et propriétaire du bâtiment
et octroiera un bail emphytéotique à Skeyes d’une durée renouvelable de
vingt ans. Elle veillera à l’octroi d’un droit de superficie sur les
aéroports afin d’installer les mats et les caméras. Le budget en fonds
propres de Sowaer pour les travaux est estimé à 8,5 millions d’euros.
Skeyes installera les tours numériques – Remote Tower Modules –
dans le bâtiment. Elle sera responsable et propriétaire des
systèmes et équipements installés sur les aéroports ainsi que ceux du
centre de contrôle. Le financement estimé à 8 millions d’euros sera
assuré par les fonds que Skeyes recevra du gouvernement fédéral.
L’adjudication du marché public afin de choisir un partenaire
industriel pour ces équipements est toujours en cours.
La mise en service de centre, un des premiers du genre en Europe,
est prévue pour fin 2025 début 2026.
(1)
Créée en 2001 suite à la régionalisation des
compétences aéroportuaires en Belgique, la Société Wallone des
Aéroports encadre le développement des aéroports wallons. Elle a pour
missions la gestion pour le compte du gouvernement wallon des
participations détenues dans les les sociétés de gestion des aéroports
wallons; les investissements en développement des infrastructures
aéroportuaires; la gestion du programme environnemental accompagnant le
développement des infrastructures ; la prise en charge des missions de
sûreté et sécurité confiées aux sociétés de gestion des aéroports ainsi
que les mesures d’accompagnement environnemental lors de rachat de
terrains situés en zones d’activité économique au plan de secteur.
(2)
Skeyes assure la sécurité et l’efficacité
du trafic aérien en Belgique en guidant plus de trois mille avions par
jour. Les contrôleurs sont présents à Brussels Airport, aux aéroports
d’Anvers, Charleroi, Courtrai, Liège, et Ostende. Via le centre Canac
2, les mouvements de vol au-dessus de la Belgique et d’une partie du
Luxembourg sont gérés jusqu’à une hauteur de 7500m.
Luc Barry - Juin 2021
50 ans pour les C-130 belges.
Le C-130H CH-01 a reçu une nouvelle décoration pour célébrer les
50 ans d'utilisation du Hercules à la Force Aérienne belge.
Benoît Denet - Mars 2021
Un pilote belge effectue 5000 heures de vol sur F-16.
Le vendredi 5 mars 2021, lors d’un vol d’entrainement, le
Commandant Aviateur Steven « Vrieske » De Vries a dépassé les 5000
heures de vol sur F-16. Il rejoint un cercle très fermé de pilotes
ayant franchi les 5000 heures de vol sur ce type d’avion. Dans le
monde, seuls cinq américains l'ont précédé; Vrieske est donc le
premier pilote non américain à se voir accorder ce privilège.
Steven De Vries a 48 ans et est membre de la Force aérienne belge
depuis 1990. Il a commencé sa carrière opérationnelle en 1995 au sein
de la 23eme escadrille à Kleine-Brogel.
Ce nombre d’heures de vol impressionnant a été accumulé lors de
missions d’entraînement mais également de déploiements opérationnels
tels qu’au-dessus du Kosovo ou de l’Afghanistan. C’est lors d’un de ses
déploiements en Afghanistan en 2014, que j’ai eu l’occasion de
rencontrer Vrieske pour la première fois. Il m’a alors accordé une
longue interview sur ses missions d’appui au sol depuis le ciel afghan.
Un vol en formation, regroupant quatre pilotes d’exception était au
programme de ce vendredi.
Trois
autres pilotes, titulaires du plus grand nombre d'heures de vol inscrit
dans leur "carnet de vol" au sein de la Force aérienne, ont accompagné
"VRIESKE" lors de son "vol record". A quatre, ils totalisent plus de 16
000 heures de vol sur F-16, ce qui est également unique au monde. Ces
quatre pilotes sont deux pilotes de Kleine-Brogel : "VRIESKE" et"MARIO"
et deux de la base sœur de Florennes : "HARPIC" et "STEPH".
Grâce à ces années d’expérience et d’expertise sur F-16, la Belgique
dispose des pilotes parmi les plus expérimentés au monde sur cet
appareil.
Benoît Denet- Mars 2021
L'hélicoptère de démonstration A109 de la Force aérienne belge dans
une nouvelle tenue.
La Composante Air de la Défense a présenté la nouvelle peinture
de l'hélicoptère de démonstration du A-109 Display team.
Le jeudi 28 janvier, l'hélicoptère est sorti du hangar des peintres de
la base aérienne de Beauvechain pour la première fois. Avec cet
hélicoptère, l'équipe de l'atelier de peinture montre son savoir-faire
d'une manière sublime.
L'appareil, un Agusta A109BAi, portant le numéro H46 et
l'indicatif d'appel «Razzle Blade», porte une nouvelle peinture
contemporaine. Avec ce look jeune, attrayant et moderne, la Composante
Air veut réduire l'écart
entre la jeunesse et la défense.
C'est une longue tradition au sein de la Force Aérienne belge que
d'avoir une "Helicopter Display Team" qui se produit pendant la saison
des meetings aériens. Lors d'un vol de démonstration, l'équipage
présentera son « airmenship » et les
capacités de l'appareil au grand public. Les membres de l'équipe
agissent en tant qu'ambassadeurs de la Composante Air et de notre pays
lors de spectacles aériens en Belgique et à l'étranger. Ils constituent
également un maillon important du recrutement pour la Défense.
L'appareil est piloté par le Commandant aviateur Jo Jacobs et le
Commandant aviateur Stijn Soenens, tandis qu'une équipe technique
s'assure que l'aéronef est entretenu de manière optimale. En dehors des
vols de
démonstration, l'équipe est, lors de nombreux événements nationaux et
internationaux, le premier point de contact pour les jeunes, qui, de
par leur intérêt pour l'aviation et la technologie, considèrent la
Défense comme un employeur potentiel.
Si vous voulez voir Jo et Stijn dans les airs avec leur «Razzle
Blade» durant cette année, venez assister au Belgian Air Force Days à
Florennes (26-27 / 06), au Sanicole International Airshow à Hechtel
(10-12 / 09) ainsi qu’aux différentes activités dans le cadre des 75
ans de la Force Aérienne belge. Le résultat est fantastique!
Texte Composair IPR - Photos Benoît
Denet - Janvier 2021