Vous êtes ici : Histoire - Musées - Duxford |
Imperial War
Museum DUXFORD Christophe Duponchelle - Décembre 2011 |
Aérodrome
de Duxford, 100 kilomètres au nord de Londres dans le Comté du
Cambridgeshire, résidence
de l’Impérial War Museum (IWM).
Lieu magique où se rencontrent histoire,
passion, émotion, courage et respect…
Duxford raconte l’histoire de l’aviation à
travers une collection époustouflante de machines volantes qui baignent
dans une
atmosphère aux odeurs de cambouis, d’huile et de métal.
Ce lieu ne pourrait exister sans la volonté et
la passion du peuple britannique et d’une petite armée de bénévoles de
transmettre
leur histoire à
travers leurs combats et
surtout leur bataille d’Angleterre.
C’est un endroit où un nombre incalculable
d’émotions vous assaillent en découvrant le courage d’une poignée
d’hommes face
à l’oppression du régime nazi durant la seconde guerre mondiale.
Duxford c’est aussi un musée vivant ! Non
seulement par la visite des hangars d’entretien et de rénovation mais
surtout
par la présence d’une multitude de ‘Sociétés’ qui font voler ces
magnifiques machines ;
parmi elles on peut citer : The Fighter Collection (TFC), Old Flying Machine Company (OFMC), Aircraft restoration Company (ARC)…..
Lorsque
vous quittez le centre d’accueil et
entrez sur le site de Duxford, sur votre gauche vous trouvez un énorme
bâtiment,
c’est l’Airspace.
Les visiteurs peuvent découvrir au rez-de-chaussée
les machines, qui illustrent l’évolution et les développements de
l’aviation britannique
et du Commonwealth depuis les débuts des vols jusqu'à l’heure de
l’Eurofighter.
La vue est impressionnante depuis les balcons.
A la droite du centre d’accueil le hangar
2.
Ce hangar, construit dans les années 1970, est
le siège de TFC (résident qui
possède une collection impressionnante de Warbirds). Il abrite
également le
B-17 Sally B et le Catalina pour l’entretien d’hiver.
Le bâtiment suivant est le Hangar
3.
Il date de
la première
guerre
mondiale. Les poutres du toit en bois sont une
indication
de son âge.
Il abrite un sous-marin
de poche, les avions de
Le Hangar 4 fut construit
à la fin de la première guerre mondiale. Il abrite
aujourd'hui les expositions
de la bataille d’Angleterre
et de l’histoire de Duxford. Il est le siège de
l’Historic Aircraft Collection (HAC).
Vient ensuite le Hangar 5 datant également de la première guerre mondiale. Il sert maintenant de hangar de restauration primaire.
Au-delà
des hangars originaux de Duxford
est érigé le futuriste American Air Museum,
conçu par Norman Foster. A l'intérieur
vous trouverez une
très belle collection d'avions
américains,
allant du Spad au SR71.
A
l’opposé de l’American Air
Museum il y a « Area-51 ».
Les
bâtiments dans cette zone sont exploités
par l’Aircraft restoration
Company (Arco) et l’Historic
flying Limited (HFL). Pour
de très
compréhensibles raisons commerciales –
activités de
restauration suivies des vols d’essai des Warbirds -, le
public n’y est pas autorisé.
Autour
de ces hangars il y a une multitude de
choses à voir : une rampe de lancement avec son V1, des
antennes radar, un
missile S.A.M., un BAC 111, un Vickers VC-10, un Bristol Britania, un
musée sur
les blindés ……
Mais
surtout derrière
le
hangar 5, il y a l’Ops
Room (centre d’opération). Il
est construit
autour de
monticules de terre pour
limiter, en cas de
bombardement, les dégâts causés
par le souffle des
bombes. A l’intérieur du bâtiment, la
salle est d’époque avec sa
grande table où est posée une carte représentant
l’Angleterre,
Sur
cette carte il y a des petits morceaux de
bois représentant les escadrilles et sur le mur des horloges et des
tableaux
lumineux ; tout est affiché comme
ce l’était au cours
de la bataille d’Angleterre et en
accompagnement un bruitage illustre un raid ennemi
sur l'aérodrome.
A cet
instant on peut deviner
l’odeur du thé mais aussi ressentir la montée d’adrénaline du personnel
et
surtout des valeureux pilotes de
Visiter l’IWM de Duxford est
un plaisir immense non seulement pour les yeux mais aussi pour la
Mémoire car
comme l’a dit Sir Winston Churchill « Jamais, dans l’histoire
des guerres,
un si grand nombre d’hommes n’ont dû autant à un si petit
nombre »