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 Samedi 25 avril, un C130 de la composante Air de l'armée belge est contraint de faire un atterrissage d'urgence train rentré à l'aéroport militaire de Melsbroek situé dans l'enceinte de l'aéroport de Bruxelles. A son bord se trouvent quarante passagers et cinq membres d'équipage. L'avion transporte également une cargaison de produits dangereux. Les pompiers et l'armée sont rapidement sur place pour éteindre le début d'incendie. Les services de secours éloignent les victimes de l'appareil en raison d'un risque d'explosion.

 Heureusement, il ne s'agit que d'un exercice catastrophe de grande envergure, que les autorités aéroportuaires sont tenues d'organiser tous les deux ans tel que prévu par l'OACI - Organisation de l'Aviation Civile et décrit dans le PPUI - Plan Particulier d'Urgence et d'Intervention élaboré par les instances officielles belges.


 L'exercice mené sous la direction du gouverneur de la province du Brabant flamand directement depuis le centre de crise de Brussels Airport s'est déroulé parfaitement. La mise en scène du scénario implique la présence de différents intervenants et la participation de plusieurs centaines de personnes : les pompiers de l'aéroport et des communes voisines, la Croix Rouge, la Police Fédérale, l'armée, la Protection Civile, les différents services opérationnels de l'aéroport et des dizaines de volontaires de Brussels Airport dans le rôle des victimes. A côté de l'exercice sur le tarmac, le processus prévu pour l'accueil des familles et la communication externe relative à l'accident faisaient partie de l'exercice.


 L’objectif d'une simulation de cette ampleur est de mettre en pratique le plan d'urgence spécifique à une catastrophe aérienne en analysant d'une part son efficacité et d'autre part de mesurer la collaboration entre les différentes équipes mobilisées notamment en ce qui concerne les moyens de communication utilisés par celles-ci.


 Selon les premières constatations, cet exercice s’est parfaitement déroulé.