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Bien que pas organisé par l’OTAN mais bien par l’Allemagne seule, Air Defender 2023 - qui a demandé quatre années de préparation- , a vu la participation de 10,000 soldats et de 250 avion de 26 pays, dont la Finlande, la suède et le Japon.

En majorité stationnés en Allemagne, les aéronefs ont utilisé des zones d’entraînement élargies au nord et au sud du pays mais ont aussi effectué des vols vers l’Estonie et la Roumanie.
Certains pays limitrophes participant au départ de leurs propres bases.

Le scénario était de répondre à l’attaque de l’Allemagne par un pays venus de l’Est et ce en vertu de l’article 5 du traité de l’Atlantique nord.
Cet exercice était marqué par une très importante participation des États-Unis avec une centaine d’appareils essentiellement de la Garde Nationale de nombreux états.

Parmi les bases allemandes utilisées, j’ai été séduit par deux situées dans le Shleswig-Holstein (nord de Hambourg) : Jagel et Hohn ; distantes entre elles de 20 km seulement, elles m’ont permis de voir assez bien d’appareils différents.

A Jagel - base du 51 AG, équipé de Tornado de reconnaissance -, des F-16 et des A-10 américains, des F-16 turcs et des Grippen hongrois.
Les appareils américains que j’ai pu y voir venaient du Dakota du sud, de l’Alabama, du Maryland et du Michigan.


Décollage de F-16 et de A-10.



Retour des premiers avions.



Alors que tous les appareils étaient sur le chemin du retour, des Tornado locaux ont décollé, peut-être pour effectuer une reconnaissance des frappes réalisées ?



Retour des autres dont les turcs et les hongrois.




En début d’après-midi, je me suis déplacé vers Hohn, ancienne base d’avions de transport de la Luftwaffe qui accueillait des F-15 US, des F/A-18 finlandais, des Eurofighter britanniques ainsi que  deux avions de guerre électronique. Des E/A-18G étaient aussi annoncés.

J’ai du attendre pas mal de temps avant d’avoir du mouvement sur cette base et ce n’était que pour le décollage d’un seul F-15C, venu de Louisiane.



J’étais prêt à rentrer à la maison quand l’US Navy est venue sauver la situation. L’USS Gérald Ford (CVN-78) a envoyé au moins un représentant de chacune des ses flotilles de F/A-18. J’ai pensé à ce moment que comme ils n’étaient pas annoncés par les médias, ils venaient juste en renfort pour les derniers jours mais au vu des photos prises par d’autres spotters, ils étaient bien présents dès le début de l’exercice.



Au dessus de la base, j’ai pu voir passer quelques F-16 et Tornado, un ravitailleur au travail avec six Eurofioghter et deux A-10 de Jagel sont venus faire une approche avec remise de gaz.



Peu après leur décollage, des F-15 ont entamé une ronde au-dessus de Hohn, probablement pour assurer la défense de la base.



Retour des américains et des avions de guerre électronique avec une escale rapide d’un C-130 de la Garde nationale du Nevada.



Finalement, voici les finlandais.



Comme je n’avais qu’un jour disponible à mon calendrier, j’ai ensuite pris le chemin du retour pour avaler les 800 km avec juste les temps de repos minimums.