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LIMA 15

Langkawi International Maritime and Aerospace

Jean-Paul Lardinois - Mai 2015

 Chaque début d’année, nous nous faisons tous un petit calendrier des évènements à ne pas rater, incluant un beau voyage tant qu’à faire. Et cette année 2015, c’est la Malaisie et son exposition LIMA15 à Langkawi qui a été retenue.

 Le voyage est vite préparé : 3 avions, 16h de vol, 20h de voyage, 7h de décalage, 4 nuits sur place et 4 amis.
De notre arrivée sur  le tarmac de l’ile de Langkawi en fin d’après-midi, je ne  retiendrai que cette lumière éblouissante, cette chaleur étouffante chargée d’humidité et déjà le réflexe d’aller se réfugier dans l’aérogare climatisée.
Les formalités douanières sont simples (pas de Visa), nous récupérons nos valises et cherchons le bureau de l’agence de location de voiture ...et il n’y en n’a pas. Nous apercevons alors avec surprise une personne affichant mon nom sur un morceau de papier : la voiture est là.
L’hôtel est proche de l’aéroport, dix petites minutes de route nous suffisent pour prendre possession de nos chambres et retrouver deux amis arrivés plus tôt : dîner, une bière et dodo car le voyage a laissé des traces.
Dès 6h00, quel plaisir d’ouvrir la baie vitrée de la chambre, faire trois pas et plonger dans la piscine dont l’eau est à température idéale. Après quelques longueurs (heureusement pour moi la piscine n’est pas très grande), passage a la douche et il est l’heure du petit déjeuner. Je retrouve mes amis et entre deux tasses de café nous organisons cette première journée.

 La piste n’étant pas  très bien disposée par rapport au soleil en matinée, nous nous occupons : récupération des pass, photos du statique et des départs des vols démo du matin, et visites des expositions des différentes sociétés présentes.

           

C’est donc vers 14h00 que nous nous installons en extérieur, sur une petite bute presque face à la tour, pour la deuxième série des vols démo. Tous les autres photographes s’installent autour de nous, ce qui nous réconforte dans le choix de notre emplacement.

           

 Ces vols terminés, il nous faut  rejoindre le lieu de la démo de la partie navale. Sans GPS et sans carte, je dois avouer que nous avons un peu visité l’arrière pays à l’insu de notre plein gré (…). Une grosse heure plus tard nous trouvons enfin la baie sympa avec une grosse barge à conteneurs aux mains de redoutables terroristes : police navale et héliportée s’occupe de libérer les otages en deux temps trois mouvements. Les démos des hélicoptères sont à couper le souffle avec des passages bas non loin du public.

                 

 Afin d’éviter la cohue de la sortie par l’unique route, nous allons boire un verre. Renseignements pris auparavant auprès d’un photographe de presse local, nous tenons l’adresse d’un bon restaurant. Le repas est suivi d’une agréable balade dans les rues commerçantes et nous rejoignons l’hôtel pour cette deuxième nuit.

 La deuxième journée est calquée sur la première, si ce n’est le matin où nous nous plaçons en bout de piste pour photographier les avions de ravitaillement, la valse des C-130. Nous retrouvons nos emplacements de la veille et rejoignons la baie pour une démo navale différente : la barge est en feu et c’est donc une démo Canadair.
 Fin de journée similaire, hormis le choix du repas car nous souhaitons découvrir d’autres plats locaux.

 Le troisième jour ne sera consacré qu’au ravitaillement et aux deux démos de la journée, par contre plus de démo navale, ce qui fait que nous rentrons un peu plus tôt à l’hôtel où nous dînerons, car nous n’avons plus envie de nous déplacer au centre ville.

         

 Le quatrième jour est consacré au départ de certains avions puisque l’expo LIMA215 est terminée. Nous avons droit aussi à l’arrivée des avions supports des patrouilles, dont deux Ilyushin Il-76MD chinois.

               

 Bref retour à l’hôtel où nous avions demandé un chek out tardif  afin de pouvoir nous rafraîchir avant le départ, puis nous abandonnons notre voiture sur le parking de l’aéroport, comme demandé. Devant nous 20 heures de voyage…

 Un fait est sûr, j’y retournerai.