Vous êtes ici : Reportages - 2015 - Frisian Flag 

Frisian Flag 2015


Jean-Paul Lardinois - Mai 2015

 Au nord des Pays-Bas, il y a une superbe province : la province de Friesland.
 Un exercice international de deux semaines « Frisian Flag » y était organisé sur la base de Leeuwarden en avril, comme presque chaque année.

 C’est décidé, ce sera la première semaine et selon les prévisions le plus beau jour sera le mercredi. Je pars donc la veille, fin d’après-midi, rejoindre des amis sur place. Le rendez-vous est donné au restaurant de l’hôtel, le plus facile pour se retrouver et mettre au point la journée du lendemain, en profitant de l’expérience des anciens.
Mercredi matin, après une bonne nuit de sommeil, nous nous retrouvons au petit déjeuner, puis nous prenons la direction du bout de piste en 06, là où une butte est accessible aux spotters. Celle-ci est déjà bien peuplée et comme nous avons tous des longues focales, nous décidons de rester sur le petit chemin d’accès, à coté de nos voitures.
Juste le temps de nous installer que déjà se font entendre les mises en route. Nous sommes prêts.
Le premier décollage est exécuté par le Falcon G-FRAU, puis par les chasseurs, en commençant par les F-18 espagnols, les Eurofighter allemands, F-16 néerlandais et polonais, F-15C américains et F-18 finlandais.

           

 Il faut savoir que lorsque le décollage s’effectue dans le sens 24-06, les avions inclinent une première fois vers la droite avant de rebasculer vers la gauche, afin d’occasionner le moins de nuisance acoustique possible au village tout proche de Marsum. Cela nous donne une opportunité de prise de vue fantastique.
 Une fois tout ce beau monde parti, nous avons le temps de changer de place afin de faire la série des retours, en début de piste 24 cette fois-ci. Nous disposons là-bas d’énormément d’espace malgré la foule des grand jours.

     

 Entre la session du matin et celle de l’après midi nous avons une heure et demi de battement, ce qui nous permet de nous ravitailler et de chercher un autre point spot accessible, car les autorités en ont interdit quelques uns.
 Comme les américains nous avaient gratifiés de décollages spectaculaires, nous reprenons notre place du matin. Malheureusement ils font preuve de moins de spontanéité, nous nous concentrons alors sur les autres nations.

     

 Quand vient l’heure des retours, nous prenons la direction d’un point spot «pas très autorisé», mais sans surveillance policière. Nous sortons les escabelles (à cause des grillages de protection) et photographions les avions au roulage rejoignant leur parking, ce qui nous offre un troisième angle de vue.



 En cette fin de journée, nous avons tout de même droit à une petite visite des autorités. Mais vu l’heure tardive et surtout le nombre de personnes, ils renoncent vite à nous chasser de nos perchoirs.
 Le temps de prendre congé de mes amis, il est l’heure de refaire les 400km pour arriver vers 22h00 à la maison, parfaitement heureux de cette fabuleuse journée.