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100 ans d'aviation militaire en Belgique.

Michel Pourbaix - Avril 2013

 C’est le 16 avril 1913 que le roi Albert Ier signe l’Arrêté Royal instaurant la Compagnie des Aviateurs.

Blériot XI.  Soutient de la première heure, Albert, alors qu’il n’était encore que prince, s’intéresse de près à l’aviation. Il n’hésite pas à faire des vols en dirigeable ou en avion ; vols pour lesquels il sera puni par le roi Léopold II car contrevenant à ses ordres selon lesquels on ne pouvait pas mettre en danger la vie d’un héritier de la couronne !
 La reconnaissance officielle permet rapidement à l’industrie belge de se lancer dans l’aventure avec par exemple, la menuiserie Bollekens d’Anvers que se transforme en constructeurs d’avions en cette veille de première guerre mondiale.
 Les quelques avions et pilotes du début de la première guerre mondiale – certains pilotes civils offrant de piloter leurs avions personnels pour le compte de la Belgique – deviendront 200 appareils et quelques 300 pilotes à la fin de la guerre.
 Du rôle d’observateurs, l’instinct guerrier des pilotes le poussa rapidement à essayer de tirer sur l’adversaire avec plus ou moins de succès au début mais l’évolution des techniques progressant toujours très rapidement en temps de guerre, la Belgique se taillera sa part de victoire et connaîtra un bon nombre d’as à la fin du conflit.
   

 Le 20 mars 1915, la Compagnie des Aviateurs devient l’Aviation Militaire belge.

 Au début du second conflit mondial, l’Aéronautique Militaire – comme elle est appelée depuis le 1er mars 1920- compte 250 appareils qui seront rapidement détruits - la plupart au sol- par l’aviation allemande.

 Pendant le conflit, de nombreux belges s’illustreront dans les rangs de la Royal Air Force.

 Recrée le 15 octobre 1946, l’Aviation Militaire devient indépendante de l’armée de terre.

 Le 15 janvier 1949, elle devient la Force Aérienne Belge puis prend le nom de Composante Aérienne des Forces Armées en 2001, suite à une restructuration.